La première phase de ce plan d’urgence, d’un montant de 925 milliards FCFA sur 3 ans a été lancée en octobre 2015, au moment de l’émission obligataire sur le
marché international de 750 milliards FCFA. Ce plan d’urgence concerne 248 projets, pour lesquels des études de faisabilité sont en cours. Sept secteurs sont concernés :
- L’aménagement urbain, à travers notamment la réhabilitation des routes secondaires de Douala et Yaoundé, la construction de 800 logements sociaux
dans les chefs-lieux de régions, à l’exception de Douala et Yaoundé ;
- La santé, avec la construction et l’équipement d’hôpitaux de référence dans les 8 chefs-lieux de régions non encore pourvues et la réhabilitation
/ remise à niveau des plateaux techniques des hôpitaux généraux de Yaoundé et de Douala ainsi que du CHU de Yaoundé ;
- L’agriculture et l’élevage, avec la création d’agropoles, l’aménagement de 120 000 hectares de périmètre hydro-agricole et la construction de
grands marchés de ravitaillement en denrées ;
- Les transports routiers avec la construction pour chaque région de deux axes routiers majeurs de désenclavement des bassins de production ;
- Le volet énergie concerne la construction de lignes de transport d’électricité, notamment Edéa-Yaoundé et Edéa-Douala, ainsi que le barrage de
Bini à Warak ;
- Le volet de l’eau prévoit la construction des adductions d’eau dans 30 villes secondaires et le forage de 100 puits par région ;
- Le dernier volet est celui de la sécurité, avec la construction de postes de gendarmerie et de police à Yaoundé et Douala et de postes de sécurité
aux frontières.
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