La crise dans les deux régions concernées dure depuis la fin de l’année 2016. Malgré les différentes réponses qui ont été apportées par les pouvoirs publics aux revendications formulées par les syndicats d’enseignants et d’avocats à l’origine de ce mouvement, l’on a assisté à une radicalisation du fait de certains extrémistes qui n’ont pas hésité à s’attaquer à un ensemble de structures sociales, publiques et mêmes privées. Les écoles, infrastructures de communication, à l’instar des routes, les hôpitaux… n’ont pas été épargnés par la fureur des groupes sécessionnistes. L’école est vraisemblablement l’un des secteurs ayant payé le plus lourd tribut dans cette furie destructrice. Le Lycée de Santa, l’Eniet de Mbengwi, le CES d’Atcha et l’école primaire du village Mbam dans le département du Bui, le Lycée de Batoké à Kumba, la Presbyterian High School de Bafut pour ne citer que ces établissements scolaires ont subi des dommages importants. A ceux-ci, il faut ajouter des attaques contre des personnes physiques, dont d’innocents élèves, des étudiants et des enseignants. Le secteur sanitaire n’a pas été en reste. On se rappelle encore de l’incendie dans la nuit du 10 au 11 février 2019 de l’hôpital de district de Kumba qui, outre la destruction des installations et équipements, avait fait quatre morts parmi les malades. Dans la nuit du 30 au 31 octobre 2019, c’est le Centre de santé intégré de Tole dans l’arrondissement de Buea. Déjà classées zones économiquement sinistrées à la suite d’un décret signée le 2 septembre 2019 par le Premier ministre, chef du gouvernement, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont connu un fort ralentissement de leurs activités économiques du fait des exactions des bandes armées qui y sèment la terreur. Les populations, nombreuses à avoir perdu leurs habitations, ont également dû abandonner de nombreuses activités dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Le tourisme, l’artisanat, le commerce n’ont pas été épargnés. Tout ceci a eu pour conséquence, la désagrégation du tissu social. En clair, pour reconstruire, il ne s’agira pas uniquement de remettre sur pied l’économie et les différentes infrastructures détruites, mais également permettre aux populations de ces deux régions de recommencer à y vivre comme par le passé. Des actions qui viendront en complément de nombreuses autres déjà entreprises par le gouvernement, à l’initiative du président de la République. Le Plan présidentiel de reconstruction et de développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se veut donc à la fois la matérialisation de cette volonté présidentielle de voir ces deux régions retrouver leur éclat d’antan et la mise en œuvre de l’une des recommandations fortes du Grand dialogue national qui a eu lieu en fin d’année dernière.
Extrait de Cameroon-Tribune du 7 avril 2020, par Jean Francis BELIBI |
Siège : Quartier Bastos, Yaoundé, à côté de l'hôtel Le Diplomate
Contact :
Période | Nom et prénoms |
2020- | Paul TASONG |
Période | Nom et prénoms |
2020- | NJONG Donatus FONYUY |
Période | Région | Nom et prénoms | Qualité |
NORD-OUEST | |||
2020- | Adolphe LELE LEAFRIQUE | Gouverneur du NW | |
PNUD | |||
SUD-OUEST | |||
2020- | Bernard OKALIA BILAI | Gouverneur du SW | |
PNUD |
Période | Nom et prénoms | Qualité |
2020- | Confiance BALUNGELI | Dircab PM |
Jean Luc STALON | Représentant-résident PNUD |
Période | Nom et prénoms |
2020- |
Période | Nom et prénoms |
Exécuter des projets dans les deux régions en vue de :
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Partenaire | Objet |
SERVICES DU PM | |
PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) | Partenaire d'exécution |
MIDENO (Mission de Développement du Nord-Ouest) | |
SOWEDA (South West Development Agency) | |
Année | Budget |