Petit rappel des faits : « 14 février 1998. Quartier Nsam. Au lieu-dit Scdp. Du fait de la présence en ces lieux des cuves de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp). Un train faisant la manœuvre voit un de ses wagons plein de carburant se détacher pour aller cogner un autre wagon. Les wagons qui se renversent, laissent alors échapper l’essence qu’ils transportaient. Pendant près de 4 heures, les populations venant des alentours du lieu d’accident et même d’ailleurs, se ravitaillent sans se soucier du danger. L’irréparable va se produire lorsque le feu s’invite à la fête, transformant les lieux en un gigantesque brasier alimenté par plus de 100 000 litres d’essence. A l’arrivée, ce sera près de 200 victimes, de nombreux brûlés disséminés à travers différents centres de santé de la place»
Archevêque de Yaoundé depuis 1961, Mgr Jean Zoa est mort, le 20 mars d'une crise cardiaque alors qu'il célébrait dans sa cathédrale une messe à la mémoire de son
confrère, l'ancien évêque de Mbalmayo. Né en 1924, ordonné prêtre en 1950, Mgr Zoa avait participé aux travaux du Concile Vatican II après être devenu, en 1961, le premier archevêque noir
d'Afrique francophone. Le prélat s'est écroulé sous les yeux du Président de la république, Paul BIYA qui assistait à la messe.
John Fru Ndi a été réuni Chairman du SDF lors du dernier congrès de ce parti à Bamenda. Avec 1374 délégués votant en sa faveur, il n'a laissé aucune chance à Chrétien Tabetsing qui n'a récolté que 44 voix .
Mauvais perdant,, ce dernier s'est plaint du mauvais traitement dont il a été victime et a déclaré : "cette démocratie que nous reprochons à nos adversaires de bafouer, nous oublions de l'appliquer nous-mêmes!"
La Loi N° 98/013 du 14 juillet 1998 a été votée par l'Assemblée nationale. Cette loi définit les conditions d’exercice de la concurrence dans le marché intérieur camerounais.
Elle définit les pratiques anticoncurrentielles réprimées dans tous les secteurs de l’économie nationale. Elle interdit précisément les accords et ententes établis entre les entreprises :
Le Ministère des P&T abandonne l'exploitation des télécoms.
Le secteur des télécommunications est en pleine restructuration. L'impulsion a été donnée par la loi n° 98/014 du 14 juillet 1998 qui, en fixant la séparation des activités de réglementation, de régulation et d'exploitation des télécommunications, a marqué la fin de l'exploitation du téléphone par le ministère.
CAMTEL et CAMTEL Mobile sont créés! INTELCAM n'est plus!
En attendant que de nouveaux opérateurs entrent dans le secteur dont les prouesses technologiques annoncent une véritable révolution, trois nouvelles entreprises ont vu le jour :
L'ART va arbitrer le secteur libéralisé des télécoms
La loi n° 98/014 du 14 juillet 1998 régissant les Télécommunications au Cameroun, a fixé la séparation des activités de réglementation, de régulation et d’exploitation désormais dévolues à des structures distinctes.
A sa suite, l'une de ces structures vient d'être créée par le décret présidentiel n° 98/197 du 08 septembre 1998 : l'ART, l'Agence de Régulation des Télécommunications qui s'est vue confier comme missions la régulation, le contrôle et le suivi des activités des exploitants et opérateurs du secteur des télécommunications.
Les ressources de l'ART proviennent, entre autres sources, de la redevance de 1,5% prélevée sur le chiffre d'affaires hors taxe des opérateurs de réseaux et des fournisseurs de services.
Le ministre des Transports a signé l'arrêté n°011/a/mint du 23 février 1998 portant réglementation de la visite technique des véhicules automobiles.
La périodicité de visite est de 3 mois pour les voitures de transport en commun et de 12 mois pour les véhicules de tourisme.
Réclamée par les organisations œuvrant pour une meilleure sécurité routière, la réglementation de la visite technique devrait permettre de mettre au rebut, les centaines de voitures en mauvais
état, véritables cercueils roulants qui sont à l'origine de la plupart des accidents de circulation dénombrés au Cameroun.
Un titre de champion du monde dont le Cameroun se serait bien passé! L'ONG allemande Transparency International a désigné le Cameroun comme pays le plus corrompu au monde.
Selon le classement de cette organisation, notre pays a l'indice IPC entendez Indice de perception de la corruption le plus élevé.
Cet indice qui est un agrégat de paramètres recueillis auprès des habitants, indique comment ces derniers perçoivent la corruption dans leur pays.
Reconnus coupables de coaction de détournement de 350 millions f cfa, Titus Edzoa et Michel Thierry Atangana ont été condamnés à 15 ans de prison ferme chacun, au paiement solidaire de 350 millions f cfa à l'Etat.
Par contre, le 1er jugement qui, entre autres, ordonnait la confiscation de leurs biens, a été annulé.
C'est la touche finale des Etats généraux de l'éducation tenus il y a 3 ans. Telecharger la Loi d'orientation scolaire
Grace Decca : Appelle moi Princesse
Racine Sagath : Nnem mintié (Ton caleçon fait quoi chez moi?)