Edzoa quitte la scène. L'Internet fait son entrée au Cameroun
Fonction | Titulaire | Depuis | Fonction | Titulaire | Depuis | |
Président de la République | Paul BIYA | 1982 | Président Assemblée nationale | Djibril CAVAYE YEGUIE | 1992 | |
Président Conseil économique et social | Luc AYANG | 1984 | Président de la Cour suprême | Alexis DIPANDA MOUELLE | 1991 | |
Premier ministre | Peter MAFANY MUSONGE | 1996 |
Ancien Secrétaire général de la Présidence "retrogradé" à la Santé publique avant de démissionner avec fracas, Titus Edzoa a été arrêté non sans avoir été, quelques jours durant, candidat à l'élection présidentielle.
Accusé de détournement de deniers publics, il croupit depuis le mois de juillet, dans les geôles du SED, le Secrétariat d'Etat à la Défense, en compagnie de Michel Thierry Atangana, présenté comme son complice au Copisur, le Comité de pilotage et de suivi des projets routiers Yaoundé — Kribi et Ayos — Bonis (Copisur).
Peu après sa démission du gouvernement et l'annonce de sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre, Titus Edzoa a accordé une interview au journal Le Jour.
Dans l'extrait qui suit, il ne se montre pas tendre avec le Président Biya qu'il accuse de ne pas travailler : "J'ai toujours été positif. Mais ce n'est pas à un ministre de dire que tout est immobile. Vous le voyez vous-même rien ne marche. On lui dit : « Bougez ! Bougez ! », Il ne bouge pas. Il ne travaille pas. Vous ne pouvez pas vous imaginer les efforts qu'on fait de l'intérieur pour que les choses évoluent. Pour faire aboutir la nouvelle constitution, ce fut très rude. Il ne voulait même pas qu'on limite les mandats. Et lorsque vous expliquez qu'on doit limiter les mandats pour obliger les hommes d'Etat à se donner un programme d'action établi dans le temps, on vous taxe de rebelle. Les gens s'imaginent qu'ils vont gouverner sans calendrier. Ce n'est pas possible. Il faut des programmes étalés sur une période donnée. Là, on est obligé de produire des résultats".
Titus Edzoa , dans sa lancée, accuse également Paul Biya de diviser pour mieux régner : "Voyez-vous, vous êtes deux amis. Vous êtes ambitieux. Il appelle l'un de vous et lui dit : « Je vais te nommer à tel poste», puis il le fait. Vous vous mettez à travailler. Ensuite, il appelle votre ami et lui dit du mal de vous et de votre manière de travailler. Et promet votre poste à votre ami. Puis il vous dit que votre ami fait des mains et des pieds pour prendre votre poste. Quelque temps après, il le nomme à votre place. Comment ce dernier peut-il démontrer qu'il n'est pas à l' origine de votre chute? Vous êtes obligés de vous brouiller. Et cela installe un climat malsain, un climat de méfiance et d'animosité. Et pourtant, vous êtes complémentaires et on a besoin de cela pour un bon rendement. Il y a aujourd'hui des techniques modernes de gestion. Un travail d'équipe ".
17 May 1997 National Assembly Election |
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Registered Voters |
3,844,330 |
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Total Votes (Voter Turnout) |
2,906,186 (75.6%) |
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Party |
Number of Seats (180) |
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Cameroon People's Democratic Movement (RDPC) |
109 |
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Social Democratic Front (SDF) |
43 |
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National Union for Democracy and Progress (UNDP) |
13 |
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Cameroon Democratic Union (UDC) |
5 |
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Movement for the Defense of the Republic (MDR) |
1 |
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Union of the Peoples of Cameroon (UPC) |
1 |
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Liberty Movement of the Cameroon Youth (MLJC) |
1 |
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Vacant* |
7 |
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*The Supreme Court cancelled the election results in seven constituencies due to serious irregularities. On 3 August 1997 further polls were conducted to fill the vacant seats. The RDPC won all of the seats, thus increasing its level of representation in the national assembly to 116. |
Registered Voters | 4,220,136 | |
Total Votes (Voter Turnout) | Not Available (81.4%) | |
Invalid/Blank Votes | Not Available | |
Total Valid Votes | 3,422,055 | |
Candidate (Party) | Number of Votes | % of Votes |
Paul Biya (RDPC) | 3,167,820 | 92.57% |
Henri Hogbe Nlend (UPC) | 85,693 | 2.50% |
Samuel Eboua (MDP) | 83,506 | 2.44% |
Albert Dzongang (PPD) | 40,814 | 1.19% |
Joachim Tabi Owono (AMEC) | 15,817 | 0.46% |
Antoine N'Demannu (RDPF) | 15,49 | 0.45% |
Gustave Essaka (DIC) | 12,915 | 0.38% |
*The election was boycotted by three main opposition parties – the Social Democratic Front (SDF), National Union for Democracy and Progress (UNDP), Cameroon Democratic Union (UDC). A smaller party, the Union of African Populations (UPA) also joined the boycott. |
Le Gouvernement du Japon finance le "Projet de Construction d'Ecoles Primaires en République du Cameroun" pour
la construction de 30 écoles afin de réduire les classes à effectifs pléthoriques
et d'améliorer les conditions d'apprentissage et d'enseignement dans les villes de Yaoundé et
Douala, où les conditions d'apprentissage et d'enseignement sont dégradées.
Dans le cadre de ce Projet qui sera exécuté en 3 ans à partir de 1997, 318 salles de classe
délabrées et présentant le risque d'effondrement seront remplacées par les nouvelles classes et 18 salles de classe seront construites en extension, ce qui permettra de réduire le
nombre d'effectifs par classe, qui est aujourd'hui de 71, à une valeur plafond de 60 dans ces 2 villes, améliorer largement
les classes à effectifs pléthoriques et augmenter la population scolarisable.
La deuxième phase du PAS, le Plan d'ajustement structurel auquel est soumis le Cameroun depuis une dizaine d'années a trouvé son financement. Le Conseil d'administration de la Banque mondiale a approuvé, en décembre, le pret destiné à financer ce PAS-2.
Les objectifs programme visent le rétablissement des équilibres internes et externes, en vue d’une croissance durable et équitablement répartie.
Quant aux objectifs quantitatifs du programme, ils sont :
La Commission technique de privatisation et des liquidations (Ctpl), la structure chargée, sous la tutelle du ministère de l'Economie et des Finances (Minefi), "d'étudier, de préparer et de suivre les mesures inhérentes à la privatisation et la liquidation des Entreprises publiques et parapubliques" a été créée en janvier de cette année 1997. C'est la énième structure du genre depuis le lancement, en 1990, du processus de privatisation et de liquidation des entreprises publiques en difficulté.
Simon Pierre TCHOUNGUI, le dernier premier ministre (1965-1972) du Cameroun oriental, est décédé le 23 juillet dernier à l'hôpital Général de Yaoundé. Il avait 81 ans.
L'ancien ministre de l'Administration territoriale, baron de l'époque Ahidjo devenu adversaire du président Biya, s'était déclaré candidat à l'élection présidentielle.
Le Commissariat, l'une des pièces les plus célèbres de Jean Miché Kankan