Le Cameroun en 1972

Un référendum organisé le 20 mai 1972 a mis fin à l'état fédéral ainsi qu'aux deux états fédérés. Outre le Vice-président, les deux premiers ministres ainsi que les assemblées législatives des états fédérés disparaissent. L'organisation de ce référendum a été annoncé par le Président Ahidjo le 6 mai, dans un discours dans lequel il a déclaré que le fédéralisme était budgétivore et que le moment était venu de passer à une étape supérieure de l'intégration nationale. 

Le 10 février a vu la naissance de l'UNTC, l'Union Nationale des Travailleurs du Cameroun, syndicat unique et organe spécialisé de l'UNC, parti unique depuis 1966.

L'UNTC, née de la fusion de tous les syndicats existants, marque, selon ses pourfendeurs, un recul du syndicalisme au Cameroun.

Cette fusion fait suite à l'appel lancé en mars 1969 par le Président Ahidjo lors d'un congrès de l'UNC. 

Moïse Satougle Defith a été porté à la tête de la nouvelle centrale syndicale.

Le Décret no. 72-DF-172bis du 4 avril 1972 portant réorganisation administrative des arrondissements de Yaoundé et de Douala et extension des limites territoriales de Yaoundé marque l'agrandissement de la capitale politique qui prend du terrain aux district et arrondissement limitrophes de Mbankomo et Mfou. 

Par ce décret les villes de Yaoundé et Douala sont désormais respectivement divisées en 3 et 4 arrondissements urbains. 

22 novembre 1972 : La Banque des Etats de l'Afrique Centrale (B.E.A.C.) est née sur les cendres de la Banque Centrale des Etats d'Afrique Centrale et du Cameroun (BCEAC) qui avait été créée en 1959.

Dans la même veine, le Franc des colonies françaises d'Afrique a été renommé en Franc de la Coopération Financière en Afrique Centrale, tout en gardant le même sigle : "F CFA".